L'Irlande du Nord

 
 
 
 
L'Ulster,  faisant partie du Royaume Unis de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, accueille 1 583 000 habitants sur une superficie de 13 600 km² et sa capitale est Belfast.
Quelques caractéritiques
Religions: Protestantisme (50 %) et catholicisme (environ 40 %)
Monnaie : Livre Sterling
Langue officielle : Anglais

 
 
Parlons histoire
 
Cette région se consacre à l’élevage, dont les produits sont exportés vers la Grande-Bretagne. Les industries textile et mécanique (constructions navales, aviation), importantes dans les années 60, sont en régression; le climat d’insécurité ne favorise pas la venue de capitaux extérieurs. Le chômage est aussi important qu’en Eire. En fait, la province vit grâce aux subsides de la Grande-Bretagne. La vie politique est marquée par la vive tension entre les communautés protestante et catholique, qui, depuis les grandes émeutes de Belfast et Londonderry en 1968 et 1969, a pris une tournure très violente (près de 3000 morts depuis 1970). Le conflit est également social, les catholiques étant les plus nombreux dans les couches pauvres de la population. Devant l’impuissance des gouvernements d’Irlande du Nord, Londres, dont l’armée assurait le maintien de l’ordre depuis 1969, a mis fin à l’autonomie de l’Irlande du Nord (mars 1972) qui est administrée directement de Londres. Le terrorisme n’en diminua pas pour autant, qu’il soit le fait de l’IRA (assassinat de lord Mountbatten, août 1979) ou des extrémistes protestants (attentat contre Bernadette Devlin, janvier 1981). Réclamant le statut de prisonniers politiques, plusieurs détenus catholiques entreprirent en 1981 une grève de la faim qui, face à l’intransigeance de Mme Thatcher, se termina tragiquement. Après une période d’accalmie, l’IRA reprit ses actions violentes: en octobre 1984, au Grand Hôtel de Brighton, où se tenait un congrès du parti conservateur britannique, Mme Thatcher échappa à un attentat. Parallèlement, le Sinn Fein (aile «officielle» de l’IRA), dont le projet politique s’affirmait de plus en plus nettement socialiste, adopta en 1985 une stratégie électorale offensive: il fait son entrée dans les institutions locales (trois représentants du Sinn Fein siègent même à la Chambre des communes, à Londres). Depuis l’annonce par l’IRA, en août 1994, d’un cessez-le-feu inconditionnel, les négociations entre les autorités britanniques et le Sinn Fein se poursuivent.

 


 
Retour